La truffe noire de culture
La truffe noire de culture (issue de truffière entretenue) et la truffe sauvage…
On entend régulièrement des grands « experts » de la truffe parler de la truffe d’élevage comme d’une pâle copie de la truffe sauvage, qu’en est-il vraiment ?
Avant tout, il convient de revenir à la base de ce qu’est la truffe noire et de son cycle de vie.
Contrairement à ce que peut croire la grande majorité de la population, le cycle de la truffe est très long :
En effet, les naissances de truffettes se font d’avril à juin.
La truffe va ensuite se développer (en été et automne) puis murir en hiver.
Or, la truffe est comme vous le savez un champignon… et un champignon a besoin d’un peu d’humidité régulièrement pour survivre…
En début du siècle précédent et encore, il y a quelques dizaines d’années, les saisons étaient marquées différemment.
On voyait des printemps avec des pluies assez présentes, puis des étés plutôt chauds avec des orages assez réguliers, les automnes étaient frais et pluvieux et les hivers froids…
Dans ce contexte climatique, les truffes avaient de bonnes chances d’arriver à maturité sans trop d’embuches…
Maintenant, je compare souvent la trufficulture moderne à la viticulture…
Je trouve très romanesque l’idée de trouver à la croisée de chemins une vigne sauvage, produisant des raisons d’une qualité exceptionnelle.
Et le top, serait avec ce fruit d’une vigne sauvage, laissée à l’abandon de faire un vin d’exception…
Mais, ça n’est que du romantisme…
Les grands crus sont produits sur des terroirs spécifiques, dont les caractéristiques géologiques influent bien évidement sur le fruit mais et c’est essentiel un travail dans la vigne très précis et régulier pour obtenir un vin de haute qualité.
A force de laisser les truffières en déshérence, les trufficulteurs notamment en région Périgord ont fait passer la production de 1000 tonnes à 40 tonnes aujourd’hui…
Pour acheter nos truffes noires fraîches c’est par ici.